PAR EDWIGE, MENTOR MY JOB GLASSES & COACH PERSONNEL ET PROFESSIONNEL
« Je ne sais pas pourquoi mais je n’ai jamais eu confiance en moi. Et c’est de pire en pire… » ; « Je pourrais faire tellement de choses si j’avais confiance en moi ! Au lieu de ça, je pense trop et n’agit pas assez. » ; « Je suis mal à l’aise au travail, j’ai toujours l’impression de ne pas être à la hauteur. »
Avez-vous déjà prononcé ou pensé ces mots ? En tout cas, ce sont des choses que j’entends très fréquemment en tant que coach personnel et professionnel ! Si le manque de confiance en soi n’est pas bien pris en considération, il peut être la cause d’un long cercle vicieux où l’auto-sabotage devient une mauvaise habitude. Je vous propose d’aborder ensemble ce qu’est la confiance en soi, en déterminer les causes et les conséquences, pour enfin trouver les clés de l’assurance et de l’estime de soi.
QU’EST-CE QUE LA CONFIANCE EN SOI ?
La confiance en soi est la capacité à poser des actions, à se sentir légitime d’agir, de penser, de choisir, dans certaines situations de la vie. Elle permet d’affirmer avec fermeté et réalisme qu’on a les ressources nécessaires pour faire face à certaines situations.
On pourrait penser que la confiance en soi découle d’un état d’esprit “général”, mais en réalité, elle est toujours spécifique, liée à un domaine de la vie. On peut avoir confiance en soi dans la pratique d’un sport mais pas en tant que professionnel par exemple. Donc, manquer de confiance en soi, cela revient à ne pas se sentir capable de faire quelque chose dans une situation donnée, et de se focaliser sur ce qu’on n’arrive pas à faire, plutôt que sur ce qu’on parvient déjà à accomplir.
L’ABSENCE DE CONFIANCE EN SOI AU TRAVAIL : SES CAUSES ET SES CONSÉQUENCES
Si l’on cherche à tirer les racines du manque de confiance en soi, on tombera souvent sur l’enfance. Les parents, la famille et les personnes qui encadrent l’enfant (instituteur(trice), professeur, moniteur(trice) sportif…) jouent un grand rôle dans le développement de la confiance en soi. On distingue cinq grands facteurs sources de manque de confiance en soi : le manque d’amour, le manque d’expérimentation, l’excès ou le manque de renforcement positif, les étiquettes et/ou les messages contraignants.
Pour un adulte autant que pour un adolescent, le manque de confiance en soi peut avoir de graves conséquences et entretenir des “cercles vicieux”. En milieu professionnel, ce genre de cercle vicieux porte un nom bien connu : le syndrome de l’imposteur. Ce dernier peut notamment entrainer des effets négatifs tels que la jalousie, la sensibilité aux critiques, l’absence de prise d’initiatives, la peur de mal faire, l’incapacité à faire des choix.
Cela peut aussi entrainer un manque d’ambition et de motivation : une personne qui n’a pas confiance en elle sous- estime ses capacités et pense toute nouvelle action trop audacieuse pour elle par effet d’auto-dévalorisation. Celle-ci peut aussi ressentir de l’incertitude constante vis-à-vis de ses chances de réussite ainsi que des sentiments négatifs (ressentiment, remord, regret, culpabilité, incertitude, doute, tristesse, démotivation, trouble, dépit…).
COMMENT REPRENDRE CONFIANCE EN SOI AU TRAVAIL ?
Même si l’enfance peut expliquer des manques en matière de confiance en soi, c’est ce qui en est fait à l’âge adulte qui importe le plus. Bonne nouvelle ! La confiance en soi peut s’améliorer quel que soit votre âge.
1. L’expérimentation et la perséverance : l’étape numéro 1 pour reprendre confiance en soi
D’abord, pour reprendre confiance en soi, il faut expérimenter. Si on n’expérimente rien par peur, on ne pourra jamais acquérir de confiance dans ce domaine. Il faut donc s’impliquer activement malgré les difficultés pour « prendre de l’expérience ». Expérimenter une situation permet d’en mesurer les bénéfices et les freins. Par exemple pour une personne qui n’a jamais pris la parole en réunion : si elle a le courage de se lancer une fois, elle expérimentera le stress, les questionnements, les attitudes à avoir… et sera mieux préparée pour la prochaine fois.
2. L’analyse : la clé de l’évolution personnelle et professionnelle
Pour prendre confiance en soi, le feed-back est indispensable. Les personnes qui se contentent de tirer une conclusion négative d’un échec ne vont pas développer leur confiance en elles. Lorsque l’on vit une mauvaise expérience, on aurait tendance à l’englober dans un tout négatif, alors qu’elle est au contraire porteuse d’apprentissage. Qu’est-ce qu’il y a eu de positif ? Qu’est-ce qui peut être amélioré ? C’est en faisant une évaluation précise de vos échecs que vous pouvez en comprendre les causes et ainsi en tirer une leçon. Une fois qu’on a bien compris ses erreurs, on peut les corriger en agissant en fonction.
3. Le courage au travail : bien plus fort que l’échec
Aussi, il convient de varier les expériences. Quand on répète toujours les mêmes gestes, les mêmes choses, on n’améliore pas ses facultés d’adaptation. Il est donc primordial de sortir de sa zone de confort et de parfois prendre des risques.
4. Les questionnements : indispensables dans le milieu du travail
Chaque matin, je vous invite à vous demander : quelle nouvelle chose pourrais-je essayer de faire aujourd’hui ? Et de, chaque soir, vous faire des feedbacks sur ce que vous avez accompli : qu’ai-je réussi aujourd’hui ? Comment puis-je faire encore mieux ?
Alors, prêt(e)s à expérimenter une nouvelle manière d’être professionnellement ? Je vous le souhaite, car la bonne nouvelle, c’est que les problématiques de confiance en soi peuvent se corriger, et ce quel que soit votre âge ou votre situation. La confiance en soi se conditionne, à vous de jouer !
Envie d’en savoir plus sur la confiance en soi au travail et sur les techniques pour l’améliorer ? Cliquez ici pour contacter Edwige via My Job Glasses !