PAR ANTONY, MENTOR MY JOB GLASSES ET GAME ARTIST SENIOR @ VOODOO
Alors que tout nous laisse penser depuis l’enfance la scolarité est la clé d’une vie professionnelle épanouie, l’équation vole rapidement en éclat lorsqu’il s’agit d’entrer dans le monde du travail : il apparaît comme un univers géométrique dans lequel la route de l’enseignement n’est pas parallèle à la réalité, nous faisant tourner en rond dans cette dimension étrange où rien n’est carré. Alors, si « savoir » ne rime pas avec « pouvoir », que peut-on faire pour réaliser nos projets et nous réaliser nous-même ?
LE MONDE DU TRAVAIL : COMMENT FAIRE DE SES RÊVES UNE RÉALITÉ ?
Nous sommes tous de plus ou moins grands enfants et nous souhaitons tous, un jour, pouvoir réaliser nos rêves. Certains semblent accessibles, d’autres paraissent impossibles à atteindre. Pourtant, comme le disait Eleanor Roosevelt : « Le futur appartient à ceux qui croient en la beauté de leurs rêves ».
Ceci dit, dans notre système social où le parcours scolaire tient une place prépondérante dans notre rapport au monde, les rêves semblent souvent se couvrir de tâches difficiles à effacer. Il paraît alors légitime de revoir (à tort) nos ambitions à la baisse afin de passer entre les mailles du filet. À ce propos, Ipsos révèle le chiffre hallucinant selon lequel un Français sur deux considère “être passé à côté de sa vie”, conséquence probable d’un système scolaire mal rodé.
La réalité est bien différente : L’école, le lycée, la fac, l’université et que sais-je encore, n’ont pas vocation à façonner nos espoirs, mais uniquement à les nourrir. Quelles que soient leurs ambitions, leurs spécialités ou leur niveau, les étudiants se retrouvent trop souvent totalement démunis une fois sur le palier de la vie professionnelle. Les études ont beau nous fournir de nombreux et précieux savoirs, la réalité, elle, n’en a que faire. Il peut arriver que les entreprises que l’on nous a appris à idolâtrer nous regardent de haut et que les portes de nos rêves se rétrécissent, candidature après candidature, refus après refus…
CULTIVER SA CURIOSITÉ, FAÇONNER SA RÉALITÉ
La formule « Savoir + Ambition = Travail » serait-elle une aberration ? Pas vraiment, il nous manque simplement une valeur primordiale : la curiosité, celle-là même que l’on ne peut pas nous apprendre dans les livres.
C’est en cultivant son questionnement que l’on transcende la connaissance. Ne nous y trompons pas, ce qu’un recruteur cherche chez un candidat ce n’est pas qu’un savoir, c’est aussi une énergie intellectuelle, celle qui creusera la différence avec la pile d’autres dossiers sur son bureau.
En réalité ce n’est pas notre parcours scolaire partant d’un point A vers un point B qui compte, c’est ce que nous retenons de la distance parcourue. Un étudiant en art qui se sera contenté de suivre ses cours sans prendre le temps de créer son portfolio pour partager son travail, sera bien moins convaincant qu’un autodidacte proactif depuis des années, de même qu’un juriste qui ne fait pas de veille juridique est obsolète.
Une fois que l’on a décidé de se baser sur la formule « Curiosité (Savoir Ambition) = Travail » et que l’on multiplie notre curiosité à tous les aspects de notre vie, nos rêves ambitieux prennent des formes inattendues ! Année après année notre personnalité s’affine et nos projets dans le même temps : il faut par conséquent se donner le droit au changement, même le plus radical.
CHANGER D’ORIENTATION PROFESSIONNELLE ET OUVRIR SES HORIZONS
Par exemple, si l’on rêve d’être avocat et que l’on découvre après quelques expériences que la réalité de ce métier nous déplaît, il ne faut pas hésiter une seconde à tout changer ! N’oublions pas que le monde entier déroule son tapis rouge à nos pieds. C’est à nous de trouver le courage de le parcourir. La clé du succès dépend donc de notre personnalité, de notre histoire personnelle, et de la faculté que l’on a à les mettre à profit. Que ce soit dans une recherche d’emploi ou dans une carrière entamée, le plus important reste de se donner les moyens de ses attentes (encore faut-il acquérir la maturité nécessaire pour les définir correctement). Il faut prendre conscience que beaucoup de métiers nous sont inconnus ou n’existent pas encore, la curiosité peut nous aider à les découvrir, voire à en inventer de nouveaux.
LE MONDE DU TRAVAIL : RÉUSSIR AU DÉPIT DES AUTRES ?
Avant de conclure ; un dernier point me semble non négligeable concernant le monde professionnel qui nous attend tous : la philanthropie. En effet, une belle carrière n’est rien sans le respect de vos pairs. Nous voulons tous, du moins la majorité d’entre nous, évoluer dans notre carrière présente ou future, mais gardez toujours à l’esprit que votre voisin n’est pas si différent de vous, qu’il a des attentes, des rêves et des sentiments humains. Vouloir s’acharner à doubler les autres pour atteindre le sommet nous fait indubitablement rentrer dans une spirale malveillante qui n’apporte que négativité et affliction. Être magnanime et ne négliger aucune rencontre, même désagréable, paie toujours un jour.
C’est à nous de persévérer dans nos études, dans nos passions, dans nos rêves aussi fous soient-ils, afin de prouver notre valeur, en premier lieu pour nous-mêmes, puis au monde.
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